jeudi 3 mars 2011

FRANCE: Politique: Cantonales. Le NPA déplore « la dérive politique » d’un de ses anciens militants


Dans un communiqué, le NPA «dénonce la dérive politique» d’un ancien de ses membres qui a rejoint le FN et portera les couleurs de l’extrême droite aux élections cantonales dans le département de Meurthe-et-Moselle. «Il ne doit jamais y avoir, au sein du mouvement ouvrier de complaisance pour ceux qui dirigent leur colère contre d’autres travailleurs, et prônent la préférence nationale antagonique à nos principes fraternels et internationalistes», écrit le parti d’Olivier Besancenot.
 Dans ce sens, le NPA se dit «solidaire de la décision de suspension prise par la CGT» à l’égard de la nouvelle recrue du FN.

Incroyable mais malheureusement VRAI!!
Et vous, qu'en pensez-vous?

Sources: L'Humanité, du 1er mars 2011.

mardi 1 mars 2011

Bien que tous les pays en révolte ne soient pas tous francophones, il est intéressant de suivre le fil !!

Tunisie. Le ministre tunisien de l'Industrie et de la Technologie du gouvernement de transition, Mohamed Afif Chelbi, qui était ministre dans le dernier gouvernement du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, a présenté sa démission lundi.

Egypte. L'ex-président Egyptien Hosni Moubarak et sa famille proche sont interdits de quitter le pays, et leurs avoirs en Egypte sont gelés, affirme une source judiciaire égyptienne.

Algérie. Un jeune homme décède après s'être immolé par le feu dimanche en fin d'après-midi devant la wilaya (préfecture) de Bordj Bou Arredidj, à 235 km à l'est d'Alger.

Oman. Des manifestants omanais ont tenté d'attaquer pour la deuxième journée consécutive, un poste de police à Sohar, à 200 km au nord de Mascate, avant d'être dispersés par des bombes lacrymogènes tirées par les forces de l'ordre.

Syrie. Une page Facebook intitulée "la révolution syrienne contre Bachar al-Assad 2011" appelait à des manifestations à une date encore indéterminée.

Bahreïn. Des milliers de personnes ont défilé dimanche dans la capitale Manama contre le régime de la dynastie sunnite des Al-Khalifa et le groupe chiite au Parlement a confirmé sa démission en bloc à la suite des violences meurtrières survenues aux premiers jours des manifestations populaires.

Yémen. Le président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a dit dimanche son intention de défendre le "régime républicain" jusqu'à la "dernière goutte de (son) sang" et parlé de "complot", alors que les manifestations ont continué dans le pays.

Qatar. Un appel sur Facebook à l'éviction de l'émir Hamad ben Khalifa al-Thani a recueilli plus de 20 000 signatures, cependant qu'au Koweït, un groupe d'opposition nouvellement formé a demandé des réformes et l'émir a annoncé des mesures sociales.

Irak. Le Premier ministre Nouri al-Maliki a donné dimanche 100 jours à ses ministres pour faire leurs preuves, après des manifestations de colère contre le gouvernement. En Jordanie, le Premier ministre s'est engagé à procéder à des réformes "véritables et graduelles".

Sources: L'Humanité, 20 février 2008

lundi 28 février 2011

Tunisie : démission de Mohamed Ghannouchi! Enfin!

Alors que de nouvelles violences ont éclaté dimanche en début d'après-midi dans le centre de Tunis, au lendemain d'affrontrements ayant fait cinq morts (nouveau bilan), le premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi, dont les manifestants réclamaient le départ, a annoncé dimanche sa démission au cours d'une conférence de presse à Tunis.

Beji Caïd Sebsi, ministre du temps d'Habib Bourguiba, premier président de la Tunisie indépendante, a été nommé dimanche Premier ministre tunisien après la démission de Mohamed Ghannouchi, a annoncé le chef de l'Etat par intérim, Fouad Mebazza.

Premier ministre de Ben Ali de 1999 jusqu'à la chute de ce dernier, M. Ghannouchi avait formé le 17 janvier un premier gouvernement dans lequel l'équipe sortante conservait les postes clés. Cinq ministres avait démissionné dans les jours suivant.
Dix jours plus tard, il avait annoncé une nouvelle équipe de transition épurée des principaux caciques de l'ancien régime.

Le 25 février, une manifestation de masse, estimés à quelque 100 000 personnes, avait envahi le centre de Tunis pour réclamer le départ de son gouvernement.

Et l'annonce de la tenue d'élections en juillet n'avait pas calmé les protestataires, dans un pays confronté à une situation économique difficile et à l'afflux de réfugiés de la Libye voisine.

Sources: L'Humanité, du 27 février 2011.

dimanche 13 février 2011

Egypte: Place Tahrir, les manifestants exigent de nouvelles garanties de l'armée!

Pour ce premier jour ouvré de l'après-Moubarak, les commerces ont rouvert dimanche 13 février et de nombreux Egyptiens ont repris le chemin du travail après dix-huit jours qui ont changé le cours de l'histoire moderne de l'Egypte.

Des milliers de personnes sont toutefois revenues sur la place Tahrir au Caire, épicentre de la révolte contre Hosni Moubarak, pour exiger de l'armée qu'elle tienne ses promesses. Alors que la police militaire tentait de libérer le rond-point pour permettre à la circulation automobile de reprendre, de nombreux manifestants résistaient, refusant de partir.
Quelques brèves échauffourées ont été constatées. "Révolution, révolution jusqu'à la victoire", scandaient la centaine de personnes ayant passé la nuit sur la place, rejoints par une foule plus nombreuse dans la matinée. "Si l'armée ne remplit pas nos exigences, notre soulèvement et ses manifestations concrètes repartiront de plus belle", a prévenu Safouat Hegazi, l'un des chefs de file de la contestation. Les protestataires réclament la levée de l'état d'urgence et la dissolution du Parlement issu des élections législatives de novembre, largement considérées comme truquées au profit du Parti national démocrate (PND) au pouvoir.

Finalement, aujourd'hui, dimanche 13 février,  l'armée égyptienne a officiellement lancé l'ère post-Moubarak en Egypte, en annonçant la suspension de la Constitution et la dissolution du Parlement, dominé par les membres du Parti national démocrate (PND).

Pour lire la fin de l'article du journal Le Monde, suivez le lien :

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/13/egypte-l-armee-suspend-la-constitution-et-dissout-le-parlement_1479504_3218.html

Egypte: Victoire du peuple!! Hosni Moubarak se retire! Pourtant, une question se pose: Quel avenir pour une Egypte entre les mains de l'armée ?

L'armée égyptienne, à laquelle ont été confiées les rênes du pays après le départ de Hosni Moubarak, vendredi 11 février, est confrontée à la tâche colossale de restaurer la stabilité du pays tout en répondant aux aspirations démocratiques des Egyptiens. Jusqu'à présent, les militaires n'ont pas exposé en détail leurs projets et l'Egypte avance en territoire inconnu.

Voici quelques questions posées par le journal Le Monde:

  • Quel rôle précis a été confié à l'armée ?
  • L'armée est-elle populaire ?
  • Peut-elle incarner le changement ?
  • Quels signaux la population égyptienne attend-elle ?
  • Et ceux attendus par la communauté internationale ?
Et vous, qu'en pensez-vous?

Pour lire l'article, suivez le lien: 
 http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/12/quel-avenir-pour-une-egypte-entre-les-mains-de-l-armee_1478979_3218.html

jeudi 27 janvier 2011

Belgique:"des législatives anticipées pourraient être l'ultime solution"

Entre 30 000 et 40 000 Belges ont participé, dimanche 23 janvier à Bruxelles, à une marche de la "honte" inédite pour dénoncer la crise politique d'une durée record ( bientôt 3 mois) qui menace l'unité du pays.


Extrait d'un interview de Jean-Pierre Stroobants, correspondant du "Monde" à Bruxelles

La Belgique, contrairement peut-être à ce qu'on peut penser, ne vit pas réellement sans gouvernement. Pour deux raisons:

- La première est qu'un gouvernement dit d'affaires courantes est toujours en place et pourrait réagir à des situations d'urgence. Il est toutefois dans l'incapacité de prendre des décisions qui engageraient l'avenir, par exemple sur le plan financier.
- Deuxième raison : dans un système fédéral comme celui de la Belgique, les gouvernements régionaux peuvent continuer à fonctionner et à travailler en exerçant la totalité de leurs pouvoirs, ce qui atténue évidemment le risque de "vide politique".

Dernière précision : contrairement à ce que l'on peut peut-être penser à l'étranger, beaucoup de Belges commencent à ressentir les effets néfastes de l'absence de gouvernement. Parce que, par exemple, une série de programmes et de plans sociaux n'ont pu être prolongés à la fin de 2010.


Les Belges, habituellement très détachés du fonctionnement de la sphère politique, ont semblé comprendre à ce moment que la querelle des Flamands et des francophones n'était pas seulement linguistique ou institutionnelle, mais qu'elle pourrait prendre dans les mois à venir des formes très concrètes.
Ce sentiment, ajouté au désarroi notamment des plus jeunes, a selon moi largement contribué à la mobilisation de dimanche dernier, dont le succès a dépassé les espérances les plus fortes des organisateurs, lesquels, il faut le rappeler, n'avaient aucune notoriété et ont mobilisé uniquement par le canal d'Internet. Le tout dans un climat général de scepticisme quant au succès possible de leur initiative.

En conclusion: La seule solution semblerait être une anticipations de élections législatives!

Pour lire l'interview complète, suivez le lien: