lundi 28 février 2011

Tunisie : démission de Mohamed Ghannouchi! Enfin!

Alors que de nouvelles violences ont éclaté dimanche en début d'après-midi dans le centre de Tunis, au lendemain d'affrontrements ayant fait cinq morts (nouveau bilan), le premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi, dont les manifestants réclamaient le départ, a annoncé dimanche sa démission au cours d'une conférence de presse à Tunis.

Beji Caïd Sebsi, ministre du temps d'Habib Bourguiba, premier président de la Tunisie indépendante, a été nommé dimanche Premier ministre tunisien après la démission de Mohamed Ghannouchi, a annoncé le chef de l'Etat par intérim, Fouad Mebazza.

Premier ministre de Ben Ali de 1999 jusqu'à la chute de ce dernier, M. Ghannouchi avait formé le 17 janvier un premier gouvernement dans lequel l'équipe sortante conservait les postes clés. Cinq ministres avait démissionné dans les jours suivant.
Dix jours plus tard, il avait annoncé une nouvelle équipe de transition épurée des principaux caciques de l'ancien régime.

Le 25 février, une manifestation de masse, estimés à quelque 100 000 personnes, avait envahi le centre de Tunis pour réclamer le départ de son gouvernement.

Et l'annonce de la tenue d'élections en juillet n'avait pas calmé les protestataires, dans un pays confronté à une situation économique difficile et à l'afflux de réfugiés de la Libye voisine.

Sources: L'Humanité, du 27 février 2011.

dimanche 13 février 2011

Egypte: Place Tahrir, les manifestants exigent de nouvelles garanties de l'armée!

Pour ce premier jour ouvré de l'après-Moubarak, les commerces ont rouvert dimanche 13 février et de nombreux Egyptiens ont repris le chemin du travail après dix-huit jours qui ont changé le cours de l'histoire moderne de l'Egypte.

Des milliers de personnes sont toutefois revenues sur la place Tahrir au Caire, épicentre de la révolte contre Hosni Moubarak, pour exiger de l'armée qu'elle tienne ses promesses. Alors que la police militaire tentait de libérer le rond-point pour permettre à la circulation automobile de reprendre, de nombreux manifestants résistaient, refusant de partir.
Quelques brèves échauffourées ont été constatées. "Révolution, révolution jusqu'à la victoire", scandaient la centaine de personnes ayant passé la nuit sur la place, rejoints par une foule plus nombreuse dans la matinée. "Si l'armée ne remplit pas nos exigences, notre soulèvement et ses manifestations concrètes repartiront de plus belle", a prévenu Safouat Hegazi, l'un des chefs de file de la contestation. Les protestataires réclament la levée de l'état d'urgence et la dissolution du Parlement issu des élections législatives de novembre, largement considérées comme truquées au profit du Parti national démocrate (PND) au pouvoir.

Finalement, aujourd'hui, dimanche 13 février,  l'armée égyptienne a officiellement lancé l'ère post-Moubarak en Egypte, en annonçant la suspension de la Constitution et la dissolution du Parlement, dominé par les membres du Parti national démocrate (PND).

Pour lire la fin de l'article du journal Le Monde, suivez le lien :

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/13/egypte-l-armee-suspend-la-constitution-et-dissout-le-parlement_1479504_3218.html

Egypte: Victoire du peuple!! Hosni Moubarak se retire! Pourtant, une question se pose: Quel avenir pour une Egypte entre les mains de l'armée ?

L'armée égyptienne, à laquelle ont été confiées les rênes du pays après le départ de Hosni Moubarak, vendredi 11 février, est confrontée à la tâche colossale de restaurer la stabilité du pays tout en répondant aux aspirations démocratiques des Egyptiens. Jusqu'à présent, les militaires n'ont pas exposé en détail leurs projets et l'Egypte avance en territoire inconnu.

Voici quelques questions posées par le journal Le Monde:

  • Quel rôle précis a été confié à l'armée ?
  • L'armée est-elle populaire ?
  • Peut-elle incarner le changement ?
  • Quels signaux la population égyptienne attend-elle ?
  • Et ceux attendus par la communauté internationale ?
Et vous, qu'en pensez-vous?

Pour lire l'article, suivez le lien: 
 http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/12/quel-avenir-pour-une-egypte-entre-les-mains-de-l-armee_1478979_3218.html